Chefchaouen, capitale du Rif le 18-11-02 |
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Jour
du marché (lundis et jeudis), nous sommes donc en plein ramadan qui
rythme la vie marocaine durant un mois. Il est interdit de fumer et de manger
dans la rue par respect des habitants. Les cafés sont fermés,
sauf sur les places touristiques bien-sûr.
Balades dans le souk, la médina et les ruelles pittoresques et touristiques
de Chefchaouen. Malgré les problèmes de langue, les gens sont
souriants et très gentils, toujours prêts à nous aider
et à nous renseigner. Nous en profitons pour faire réparer
les véhicules et changer la galerie galère (joint de culasse
pour la R18 et galerie tout en acier pour le Mame Cheikh Babar) qui seront
prêts le lendemain. Avis général : tout est délicieux
ici, les pâtisseries au miel fourrées aux figues et à
l'arachide, le pain, le thé à la menthe. Les paysages montagneux
sont beaux, les éclaircies nous donnent de superbes couleurs, nous
sommes sous le charme de Chefchaouen, ville qui a des allures de village,
capitale du Rif. Saïd, conseilleur en djellabas, est un vrai philosophe
: t'as rien, t'as besoin de rien et t'as envie de rien, car pour lui Chefchaouen,
c'est le paradis. Le soir, il nous emmène dans un resto tenu par
un espagnol et un marocain tout en haut de la médina où malgré
le froid, nous sommes restés boire un thé sur la terrasse
en attendant le tajine kefta à l'omelette
pas très local
! Une partie du groupe regagne ses draps et l'autre va aller goûter
les bienfaits du hammam réservé pour eux de minuit à
deux heures. Sortis du hammam, décontractés, réchauffés,
ils partent prendre un dernier thé à la menthe à la
médina avant d'aller rejoindre les bras de Morphée. D'après certains, trois trésors chahôuis (habitants de Chef chaouen) : l'eau, la laine et bien-sûr le hachish. |
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