Granada le 16/11/02
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" J'veux du soleil ! "
Lever : 9h pour visiter l'Alhambra. Une partie du groupe étant partie au cybercafé, nous n'avons pu prendre des photos… Magnifico ! Immenses jardins, palais arabo-andalous… entourés des montagnes enneigées. Il faudrait une semaine pour tout visiter mais nous n'avons que deux heures, le départ étant prévu en début d'après-midi. Beaucoup de boutiques où la spécialité locale, la marqueterie, nous passent sous les yeux mais pas le temps de s'arrêter !
Retrouvailles au camping, et départ vers 14h direction Algeciras.
Le paysage change. Les champs de manguiers remplacent ceux d'oliviers. Tout est vert, contrastant avec l'aridité des précédentes régions… Arrivés à Motril, environ deux heures après, premier aperçu de la mer, c'est beau, riche et touristique. Peu après 16h, première panne de voiture… La R18 chauffe, fume, bouillonne et Etienne reste zen… Ce n'est que le début, voici l'adage général ! Ce n'est que le ventilo ! Facile ! On repart pour s'arrêter peu après en plein tunnel autoroutier. On rajoute de l'eau fissa et on décide de pousser jusqu'à Malaga. Mais la voiture roule, Aurélien a remarqué qu'avec le chauffage cela marchait mieux. Arrivés à Malaga vers 18h, la nuit tombe et les garages sont fermés : autant tracer la route jusqu'à Algeciras, on avisera là-bas, inquiets tout de même. Peut-on prendre un ferry le dimanche et les tickets, les prix, la réparation de la R18 ?…Eternelle question du soir : où va-t-on dormir ? Gros débat dans un café portuaire d'Algeciras où déjà une mama marocaine fume du kif. Doit-on partir le soir ou se poser dans la ville ? Finalement, sur les conseils d'un algécirien éclairé, nous décidons de trouver un " squatt ", car c'est véritablement squatter que l'on fera au bord d'une route près d'un hôtel où seules des trombes d'eau auront réussi à faire taire les aboiements des chiens que l'on dérangeait quelque peu.
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