Arrivée au Sénégal, Diama - Saint Louis, le 03/12 & 04/12/02
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Réveil à 7h30 pour certains, plus tard pour la majorité d'entre-nous. Après un dernier remerciement à Abdou, notre guide de compétition (d'une gentillesse à rude épreuve) et l'achat d'assurances pour les véhicules, nous quittons la capital soulagés, accompagné d'une anglaise : Kelly… C'est pas évident de passer du silence du désert à la vie trépidante d'une mégalopole…
Nous décidons de passer par la digue de Diama, plutôt que par Rosso (le passage en douane est plus facile)… Nous arrivons au poste frontière vers 21hoo après avoir traversé 300 Km de paysage de moins en moins désertique dans l'obscurité de la nuit le long du fleuve Sénégal…
Après avoir payé 20 Euros par véhicule à la douane (il paraît soit-disant que cette somme sert à financer la protection du fleuve Sénégal ; c'est marrant, mais on a du mal à le croire !)… Nous devons ensuite payer 16 Euros par personne à la police pour pouvoir passer la barrière. Comme nous sommes tous un peu énervés de sortir de l'argent sous prétexte d'être blancs, nous refusons, palabrons, nous énervons et finissons par agacer ce " gentil policier " qui préfère rentrer dormir… Il nous demande plus que 40 Euros pour tous les véhicules, pour sortir du pays, ce que nous refusons (c'est quand-même scandaleux d'être obligé de payer pour sortir d'un pays !!)… Nous installons alors les véhicules sur le parking, buvons un bon café et finissons par voter notre départ, car nous sommes envahis par les moustiques… Nous essayons plusieurs fois de réveiller ce charmant homme de loi en vain… C'est le douanier comme par hasard qui arrive à le réveiller. Nous avons tous fait nos fonds de poches pour le payer avec des pièces en Euros, il faut bien l'embêter avec nos petits moyens non ?? (des pièces de 50 centimes)… Nous sommes quand-même restés bloqués plus de 5 heures… Il est 4h du mat' et nous venons juste de passer… Vive les douanes et la police mauritanienne !!!… Plus vicelards qu'aux, on n'a jamais vu…
Après avoir passé la barrière et roulé sur cette fabuleuse piste dite " taule ondulée " ; environ 100 km avec un bruit assourdissant : les véhicules souffrent et les hommes avec… La R18 pète son relais électrique, donc plus de phare… Des Mauritanien s'arrêtent et réparent ça en 5 minutes avec juste un bout de fil électrique…
Nous arrivons enfin à 5h00 du mat' au pont frontalier : " halte péage ", hein ? 4000 Frs Cfa par véhicule…
Après avoir réveillé le policier qui nous vire 5 minutes après, car il faut payer et forcément les voix s'élèvent ; normal non ?? , il nous invite à revenir à 7h30, pour payer 14000 Frs Cfa, ce que nous faisons avec le " sourire aux lèvres " ; nous traversons la chaussée pour rencontrer le gentil douanier ; comme par hasard, il faut encore payer 5000 Frs Cfa par véhicule : bonne paye, mais la haine montante, nous obtempérons et foulons fatigués mais heureux le sol tant attendu du Sénégal !!
Franchement, amis touristes : bon courage ! Avec les différents postes de douanes et de polices. Prévoyez un portefeuille bien garni et beaucoup de patience… Mais tous ces petits problèmes s'effacent au contact du désert. La prochaine fois nous prendrons plus de temps pour le traverser et le découvrir, Incha Allah !…
Nous prenons la route de Saint Louis, mais le sort s'acharne un peu sur nous, au bout de 10 Km au village de Ndiago, nous nous faisons arrêter par un policier qui nous demande 15000 Frs Cfa car nous ne sommes pas assurés. Les véhicules sont immobilisés et Etienne et Robin partent en Taxi jusqu'à St Louis pour l'assurance pendant que le reste de la troupe attend exténué par une nuit blanche bien éprouvante pour les nerfs que nos deux compagnons reviennent le plus vite possible : on a vraiment envie de dormir…
Nous repartons après une bonne heure d'attente sous un soleil de plomb, direction un camping de St Louis… Le camping de l'océan " DIOR " est vraiment une adresse à éviter, la bouffe est cher (3000 Frs Cfa le pseudo Thiep bou Dien) et dégueulasse… Heureusement que la plage est à 2 pas et que les tentes sont confortables.
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